L’APRIORITÉ DES GÉNÉRATIONS SPONTANÉES À PARTIR DE LA PENSÉE DE KANT

Les générations spontanées désignent, dans le domaine de la biologie, toute naissance inorganique du vivant. Cette vision, on ne peut plus infondée du vivant, relève de pseudos connaissances. Elle n’est pas scientifique. À la vérité, la vie est définie par la nécessité, même si quelques apparences tendent à prouver le contraire. La rigueur de la démarche kantienne nous a permis de mieux disqualifier cette façon de concevoir le vivant ; et partant, la vie elle-même. La philosophie transcendantale d’Emmanuel Kant privilégie les cadres purs de l’entendement que sont le temps et l’espace dans toute approche des phénomènes. En tant que des formes a priori de la sensibilité, le temps et l’espace sont à prendre en compte dans la compréhension des phénomènes. Ce qui a manqué aux tenants de la thèse des générations spontanées. Cette démarche réfutatoire des générations spontanées a conduit à la découverte d’une kyrielle de connaissances telles que les microbes, le microscope, les maladies infectieuses, l’asepsie, l’hygiène, le vaccin. Celles-ci ont marqué considérablement le domaine de la santé. C’est ce que nous avons nommé la portée épistémologique du débat sur les générations spontanées.